Dans son énième numéro, le Grand Jury a reçu M. Barthelemy Diaz. Le maire de Mermoz Sacré cœur a commenté plusieurs questions d’actualité lors de cette entrevue.
« L’acte du ministre de l’Intérieur est illégal, un autorisé ne pourrait se substituer à une autorité pour une décision aussi importante », c’est par ce commentaire que Barthélémy Diaz a voulu entrer en matière pour évoquer les dernières mesures préconisées par Antoine Félix Diome en vue de stopper la covd. Pour rester dans la rubrique covid 19, le maire de Mermoz salue les résultats obtenus par le ministre de la Santé et la grandeur des Sénégalais, qui selon lui ont su serrer la ceinture tant bien que mal face à l’ennemi commun.
Par rapport à la dernière sortie de Souleymane Jules Diop sur son leader Khalifa Sall, le fils de Jean Paul Diaz a tout simplement rétorqué que ce dernier, « lui-même ne croit pas en ce qu’il dit ». Il ajoute, sur cette même lancée, que : « Feu Ousmane Tanor Dieng et le président Abdou Diouf, avaient tenté de rapprocher Macky Sall et Khalifa Sall. Ce fut un échec, car le prix à payer pour Khalifa était de taire définitivement ses ambitions politiques et de se ranger derrière Macky ».
Le mutisme de l’ancien maire de Dakar a été également passé sur la table. A ce propos, il parlera sous peu selon l’hôte de Babacar Fall. En outre, il faut s’attendre à une alliance Sonko, Sall, Mbaye, etc, selon toujours Barthelemy Diaz.
Il a aussi été question de l’inévitable page du troisième mandat. « Le président de la République ne se représentera pas à un troisième mandat si le peuple se mobilise. Mais si jamais il réussit tout de même à être candidat, il sera facilement réélu. Car il a tout l’armada lui permettant de gagner frauduleusement l’élection.
Tendre, Barthelemy Diaz ne l’a pas été avec la France. Parlant de la posture de celle-ci en Afrique de l’ouest, elle la traite de « honteuse ». Selon Diaz fils, Paris n’en cure de la démocratie, tout ce qui l’intéresse, c’est le pétrole, le gaz, l’autoroute à péage, etc.
Pour finir, le socialiste s’est aussi attaqué à la presse, jugée trop « complaisante » vis-à -vis du pouvoir, à l’opposition, elle-même et aux chefs religieux qui auraient dû avoir un rôle beaucoup plus conséquent à jouer pour mettre le pays dans la bonne marche.
Source : https://letemoin.sn/feu-ousmane-tanor-dieng-et-le-...